Le mouvement des tiny house est récent dans la culture française. En effet, naît aux États-Unis, les tiny house ont su conquérir le cœur des individus souhaitant se tourner vers un mode de vie plus simple et plus respectueux de l’environnement.
Mais qu’en est-il des logements alternatifs en France concernant la législation mais aussi les coûts de construction. Avant de vous lancer dans la construction d’une tiny house, il est important de se renseigner auprès de professionnels afin d’avoir leurs conseils sur la construction mais également l’ensemble des démarches administratives liées à ce logement.
Une tiny house est une mini maison, une maisonnette en bois montée sur une remorque afin d’être déplaçable. Malgré sa petite taille, elle comporte l’ensemble des commodités d’une vraie maison dans un espace optimisé, pensé et ultra fonctionnel. On peut alors parler d’une alternative à la maison traditionnelle, elle s’inscrit dans une démarche écologique afin d’être plus respectueuse de l’environnement en utilisant des matériaux écologiques.
Outre le gain de liberté, la tiny house offre une solution pour les individus souhaitant devenir propriétaire et adepte d’un mode de vie dit “nomade”. Il est essentiel de rappeler que ce mouvement est né aux États-Unis au cours des années 2000 suite à différents événements comme l’ouragan Katrina en 2005 ainsi que la crise des Subprimes en 2008. Suite à ces événements, il a été difficile pour de nombreux américains de trouver un logement adapté à leur vie mais également à leur situation financière à ce moment-là.
Les logements alternatifs, dont font partie les Tiny houses, sont en train de se faire une place importante sur le marché immobilier. Certaines personnes souhaitent faire un geste pour la nature tandis que d’autres souhaitent avoir un logement nouveau, atypique voire unique. On retrouve de tout pour tous !
Comme pour la plupart des logements, les prix de construction varient en fonction des options ou des modèles que vous choisissez. Dans le cas de la tiny house, les prix varient par rapport à votre projet, on parle alors d’auto-construction, de l’achat d’une coque ou d’une tiny house clé en main.
Cependant, il est possible de donner une fourchette concernant le coût d’une tiny house, le prix moyen se situe entre 15 000 et 50 000 euros selon la superficie, les matières premières, etc …Certaines entreprises ont su se faire une plac sur le marché de la réalisation de ces petites maisons, mais elles peuvent aussi vous accompagner tout le monde de votre projet d’auto-construction ou de sur-mesure.
Vous pouvez vous demander s’il est possible de trouver des tiny houses d’occasion, toutefois le marché français est trop récent pour avoir une offre importante. Mais vous pouvez tenter votre chance si vous possédez un petit budget.
Pour faciliter la construction de votre tiny house, il est possible de trouver des plans sur internet proposés par des Tiny Housers gérant des blogs ou faisant partie de communautés de tiny houses. Vous pourrez alors partager vos conseils et vos expériences.
Dans le cas où vous envisagez de faire entièrement construire votre tiny house auprès d’un constructeur, il est nécessaire de vous rappeler certaines informations. Le prix varie en fonction de différents éléments : la superficie, le choix des matériaux mais également l’aménagement intérieur. Bien que le prix augmente rapidement, vous avez à votre service une équipe de professionnels spécialisés dans ce domaine et pouvant vous apporter leur expertise pour construire au mieux votre tiny house en fonction de vos besoins.
Ces logements écologiques doivent respecter de nombreuses règles afin de pouvoir être considéré comme un logement mais aussi pour la sécurité de ses propriétaires. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de propriétaires de tiny house mais aussi de votre constructeur afin de ne rien oublier.
Si votre projet de construction est dans le but de vous offrir une habitation permanente, il sera obligatoire de vous tourner vers la loi ALUR qui donne le droit aux mairies d’accepter ou non votre construction mais aussi l’installation de celle-ci.
Mise en place en 2014, cette loi a permis le traitement par les mariés de toutes les formes de logement non bâties. En effet, avant la création de cette loi, certaines habitations étaient hors du champ législatif. Ainsi, les caravanes mais aussi les tiny houses et d’autres habitats ont pu être prises en considération.
La loi ALUR prévoit que l’ensemble des terrains ayant pour but l’installation de résidences démontables ou mobiles soient soumis à une déclaration ou un dépôt de permis d’aménagement. De plus, les terrains doivent être raccordés aux réseaux de distribution d’eau, d’assainissement et d’électricité.
Afin d’obtenir un accord, les propriétaires doivent contacter ou se rendre en mairie. Afin d’avoir le plus de chance d’avoir un accord avec celle-ci, il faudra respecter la charte à la salubrité, aux réseaux mais également prouver l’origine des matériaux utilisés dans votre construction. Si vous venez à vous installer plus de 3 mois au même endroit, il est obligatoire de déposer une déclaration de travaux en mairie.
La réglementation est différente si votre tiny house devient une résidence secondaire. La loi limite le temps de séjour à trois mois dans l’année pour les habitations dites temporaires. Dans ce cas, la tiny house est considérée comme une habitation légère de loisir et ne nécessite aucune autorisation pour son installation sur un terrain.
Si vous souhaitez loger plus longtemps sur un terrain, vous devrez alors obtenir une autorisation auprès de la mairie.
Lors de l’installation d’une tiny house, vous avez la possibilité entre différents types d’emplacement. Vous avez la possibilité de vous fixer sur une propriété privée mais comme nous avons pu le signaler avant, vous ne pourrez rester que durant trois mois sur cet emplacement sans déclaration. Dans le cas où vous souhaitez prolonger votre séjour, il faudra faire une demande d’autorisation auprès de la mairie. Dans le cas où votre tiny house sert de dépendance à votre maison traditionnelle, vous devez faire attention aux différentes règles comme le PLU (Plan Local d’Urbanisme) mais également les autorisations délivrées par la ville pour la construction.
Il est également possible de louer un terrain. Néanmoins, il est nécessaire de faire le terrain et le propriétaire est conforme aux règles d’urbanisme. De plus, soyez attentif lors de votre choix à l’accès au terrain mais aussi aux termes du contrat de location afin que vous n’ayez pas de mauvaises surprises durant votre séjour. Pour cela, vous pouvez vous faire aider par des professionnels ou des groupes d’entraide spécialisés dans le mouvement tiny house afin de vérifier de l’authenticité et de la viabilité du bail de location. Le monde de la mini maison est très soudé comme on peut le voir sur les pages Facebook ou Instagram, entre échanges de conseils ou entraide pour trouver un lieu où poser votre tiny house.
Peu importe le type de logement dans lequel vous souhaitez vous installer, il existe des règles à suivre. Dans le cas de la tiny house, la législation se concerne en majorité sur un élément et pas des moindres : les dimensions de votre maison sur roues.
Nous allons donc vous indiquer quelle est la taille à respecter lors de la réalisation de votre tiny house. Dans le cas où vous décidez de la faire auprès d’un constructeur, il en aura déjà connaissance mais vous pouvez vérifier cet aspect avec lui pour être rassuré.
Pour que votre habitation soit considérée comme une tiny house, il est primordial qu’elle réponde à certaines caractéristiques pour ne pas être classée comme convoi exceptionnel. Ainsi la construction doit répondre à des dimensions précises :
Tout comme les dimensions, il est nécessaire d’être propriétaire du permis BE afin de déplacer librement la tiny house. Tous ces détails peuvent être vérifiés lors de vos différents déplacements par les forces de l’ordre, vous devez alors pouvoir justifier de la taille et de votre permis par les papiers fournis par votre constructeur.
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