La tendance des maisons écologiques passives
Qu’est-ce qu’une maison écologique passive ?
Depuis une trentaine d’années maintenant, les maisons écologiques sont en plein essor. Elles connaissent en effet un véritable succès partout dans le monde, et de nombreux propriétaires souhaitent désormais s’y mettre. Que ce soit pour réduire les dépenses énergétiques ou avoir un impact écologique moindre, toutes les raisons sont bonnes pour décider d’habiter une maison écologique.
Maison écologique en bois
Les maisons écologiques sont le plus souvent construites en bois, un matériau noble et particulièrement durable. Les maisons passives écologiques sont en fait des constructions qui sont conçues pour être capables d’auto-suffisance sur le plan énergétique.
Mais pourquoi le bois ? À l’heure où certains matériaux sont des ressources qui s’épuisent, le bois reste une matière pérenne. Pour peu que les entreprises qui produisent le bois de construction pensent à replanter ce qui a été coupé, le bois est une matière inépuisable.
Pourquoi choisir une maison écologique
Construire écologique, c’est s’assurer une habitation pérenne, qui va grâce à ses matériaux mais aussi à la manière dont elle a été pensée, durer dans le temps et voir différentes générations passer entre ses murs. Une maison écologique n’est pas seulement respectueuse de la nature, mais aussi de ses habitants, ce qui est tout aussi important. Elles sont garantes d’une bien meilleure qualité de vie sur la durée mais aussi au quotidien.
Sur le plan budget, si certaines installations peuvent s’avérer coûteuse, le bénéfice à la longue est incontestable.
Quid de la maison écologique passive
Mais attention, une maison écologique n’est pas forcément passive. Alors, qu’est-ce exactement une maison écologique passive ? Ce sont tout simplement des maisons désignées comme éco-responsables. Leur fonctionnement leur permet de réduire de manière significative leur dépense énergétique, et donc leur production de déchets, dont de CO2. Un point important pour tous les propriétaires souhaitant réduire leur empreinte écologique, et permettre à leurs enfants de faire de même plus tard. La maison écologique passive s’inscrit donc parfaitement dans la dynamique d’un immobilier vert et durable.
La maison écologique passive s’adapte
Les maisons écologiques passives sont pensées pour s’adapter non seulement à toute saison mais également à tout climat, donc dans toute région. Aucune crainte donc en fonction de votre lieu de vie, votre nouvelle maison écologique saura vous apporter un véritable confort et vous protéger des aléas de la météo. Mais pas que ! Eh oui, encore un point positif avec l’aspect phonique. En effet, le bois est un matériau qui fait très bien barrage de la pollution phonique, et est un excellent isolant acoustique.
La maison écologique est économe
La maison écologique passive se veut économe en énergie. Pour se faire, le travail des concepteurs et des ingénieurs sur le projet peut prendre plusieurs mois, rien ne doit être laissé au hasard. Les personnes se penchant sur ce projet doivent réfléchir à des détails comme l’orientation de la maison, pour récupérer un maximum de lumière du soleil durant la saison froide, mais également protéger d’un trop grand bain lumineux en plein été. Un véritable casse-tête. La plupart des maisons passives sont ainsi bâties en grande majorité avec une exposition plein sud, mais les architectes ne manquent pas d’y ajouter différents dispositifs adaptables pour protéger du soleil trop fort en période estivale. On compte en général 40 à 60% de fenêtres sur la façade sud d’une maison passive.
Sur le plan financier, la maison écologique passive permet de largement réduire les dépenses, et les factures sont très allégées. Économique, la maison passive est donc excellente pour réduire ses dépenses budgétaires.
Revendre une maison écologique
Et si un jour vous souhaitez déménager ? Sachez que revendre une maison écologique passive se fait facilement, et pour un très bon prix. En effet, les maisons passives sont des structures modernes, nécessitant peu de travaux, et attirant toujours les acheteurs.
Contraintes de la maison passive
La consommation énergétique d’une maison passive se doit d’être inférieure à un taux de 15 kWh au mètre carré par an (15 kWh/m²/an). Pour une maison traditionnelle, il faut compter au moins 50 kWh au mètre carré par an (50 kWh/m²/an). Une maison passive doit arriver à une consommation au moins 3 fois moins importante de celle d’une construction classique. Un tour de force certes, mais rien d’impossible !
Isolation de la maison écologique passive
Pour y arriver, il faut tout d’abord compter sur une excellente isolation. Cette dernière évitera les déperditions sur le plan thermique. Vous serez ainsi bien au frais l’été et bien au chaud l’hiver. Pour ce faire, il faut prévoir une vingtaine de centimètres d’isolants dans le sol, 30 pour ce qui est des parois et enfin 40 pour le plafond. Grâce à sa structure innovante et moderne, la maison passive permet d’éviter les ponts thermiques.
Les risques des ponts thermiques
Qu’est-ce qu’un pont thermique ? C’est en fait les endroits où l’isolation n’est pas continue. Cela crée des points de rupture, et ne donne ainsi pas une isolation homogène. Les points de rupture se situent généralement là où se font les liaisons, comme par exemple entre un plancher et un mur. Pour éviter les ponts thermiques, il est judicieux de se tourner vers une isolation par l’extérieur, qui évitera ce genre de désagrément. L’isolation via l’extérieur de la structure va permettre d’englober toute la masse de la structure et permettre une véritable cohésion thermique. Cette dernière vous apportera une belle constance dans les températures tout au long de l’année !
Portes et fenêtres d’une maison passive
Bien sûr, l’isolation en elle-même n’est pas la seule clé pour une maison bien isolée du toit aux fondations. Les menuiseries jouent également une part importante. Privilégiez du double voire du triple vitrage pour maximiser l’effet isolant, et privilégiez des matériaux de menuiserie vous assurant des performances thermiques optimales.
Soyez particulièrement vigilant sur l’isolation de votre maison. Si votre maison passive est mal réalisée au niveau de l’isolation, elle ne vaudra pas mieux qu’une maison construite avec les matériaux traditionnels.
Les aides écologiques pour les maisons passives
Le gouvernement propose différentes aides et subventions pour ceux qui souhaitent faire une transition vers un logement plus écologique. N’hésitez pas à vous renseigner dessus, et à vérifier si vous êtes éligibles pour les obtenir.
Renseignez-vous entre autres sur la Loi Pinel qui permet d’obtenir des réductions sur les impôts pour les constructions en accord avec la réglementation thermique RT2020. Il y a toutefois un certain nombre de conditions à remplir, consultez-les bien ! Si votre habitation est éligible, ce pourrait être une véritable aide pour vous. À noter que votre maison écologique n’a pas forcément besoin d’être passive pour bénéficier de la Loi Pinel.
Aides sur le chauffage et les éclairages
Différentes aides permettent également de soutenir les propriétaires à installer dans leurs habitations différents dispositifs, entre pour le chauffage, mais aussi pour les éclairages. Le must ? Le chauffage au sol, un confort absolu qui ne donne plus du tout envie de sortir durant la rude saison hivernale.
L’immobilier vert
La construction durable connaît un véritable succès. L’enjeu est de proposer des constructions toujours plus respectueuses de l’environnement, avec des matériaux le plus naturels possibles, et des chantiers produisant le moins de déchets possibles.
Les matériaux respectueux de l’environnement ont moins d’impact sur le paysage alentour, voire se fondent dans le décor. Résistants aux intempéries, ils ont également une durée de vie largement plus élevés que les matériaux utilisés aujourd’hui dans les constructions traditionnelles.
Maison passive ou maison écologique ?
Comme nous le mentionnons plus haut, une maison passive n’est pas forcément écologique. Il faut que les matériaux et les procédés de construction suivent aussi dans ce sens. Les matériaux doivent être eux-mêmes écologiques au maximum, voire dans la mesure du possible biosourcés. Si les matériaux écologiques ont tendance à entraîner une hausse dans le prix de la construction d’une maison, les économies sur le long terme sont indéniables.
Différences entre la maison écologique et la maison passive
Et une maison passive n’est pas non plus une maison à énergie positive. Pour quelle raison ? Tout simplement parce qu’une maison à énergie positive est comme son nom l’indique est capable de produire plus d’énergie que ce qu’elle ne consomme. La maison passive réduit juste sa dépense énergétique. Attention toutefois, si vous avez une maison passive mais souhaitez passer à une maison à énergie positive BEPOS, tout n’est pas perdu ! Vous pouvez parfaitement effectuer cette transition avec votre maison passive. En installant par exemple des panneaux solaires sur le toit de votre habitation, vous permettrez à votre maison de produire plus d’énergie qu’elle n’en dépense. C’est un premier pas vers l’énergie positive !
Construire sa maison écologique passive
Contrairement à d’autres projets, la maison passive est un chantier qui requiert un certain niveau d’expérience et de compétences. Il est important de faire appel à des artisans connaissant bien ce type d’habitation pour non seulement la conception et l’établissement des plans, mais également pour l’ensemble de la mise en œuvre. Et ce jusqu’à la livraison.
Vous pouvez tout à fait faire le choix de l’auto-construction, et ne faire appel à des professionnels que lorsque vous en ressentez le besoin, même dans le cas d’une maison passive. Il est cependant important de mettre toutes les chances de votre côté en prenant conseil au moins sur les sols et les plans.
Prix d’une maison passive
Comme nous le disions un peu plus haut dans cet article, la maison passive revient plus chère au moment de son édification qu’une maison traditionnelle. Par rapport à une habitation classique, le global d’une maison passive peut s’élever de 15% à 20% de plus. Cependant encore une fois, cet écart de prix est largement amorti sur le long terme avec les factures énergétiques bien diminuées par les performances de la maison passive. Le retour sur investissement se fait donc sur le long terme. Pour une maison passive disposant d’une surface de 150 mètres carré, on peut compter 3 000 euros d’économie en moyenne par an ! Une différence plus que non-négligeable.
N’hésitez pas à faire appel aux différentes aides régionales, gouvernementales, et des collectivités pour faire baisser le coût de revient de la construction de votre maison passive.
Rénovation passive
Les maisons passives sont souvent de toutes nouvelles constructions mais pas que ! Vous pouvez transformer votre maison classique pour qu’elle devienne une maison passive. En la rénovant, vous augmenterez en plus sa valeur immobilière, ce qui peut être intéressant dans le cas d’une vente ou d’une location. Pour réaliser la transition vers une maison passive, il faut réfléchir à un système d’isolation à tout épreuve, mais aussi vérifier l’étanchéité des parois pour l’air. La Loi pour la Rénovation Énergétique devrait pouvoir vous donner un coup de main sur le budget dans votre projet de rénovation de votre maison.
Permis de construire d’une maison écologique passive
Les réglementations et les normes locales sont les mêmes pour les constructions classiques comme pour les maisons passives. Elles varient en fonction de la commune dans laquelle vous résidez. Pour être bien en règle, prenez soin de vous renseigner sur le PLU ou Plan d’Urbanisme Local. Ce dernier régit de nombreux points, dont la hauteur maximale autorisée, les couleurs des menuiseries et des façades, le style des maisons, etc… Les contraintes peuvent être plus ou moins strictes, surtout si vous habitez non loin d’un lieu important comme un lieu historique ou une réserve naturelle.
Surface de la maison écologique passive
Dans tous les cas, et quelque soit le type de maison que vous souhaitez bâtir, vous aurez besoin d’un permis de construire si votre surface au plancher est supérieure à 20 mètres carré, ce qui risque d’être le cas pour une maison. Cette surface au plancher passe à 40 m2 pour ce qui est des zones urbaines. À noter que si votre projet dépasse une emprise au sol de 170 mètres carré, vous devez obligatoirement faire appel à un architecte. Dans tous les cas, il est toujours bon de faire appel à des professionnels pour vérifier non seulement la viabilité du terrain, mais établir aussi l’exposition, vérifier l’état du sol, etc. Si votre terrain est bel et bien constructible, en plus du PLU, il faut prendre en compte le POS ou Plan d’Occupation des Sols, lequel vous renseignera sur les différents réseaux souterrains d’eau, d’électricité ou encore de gaz. Indispensable avant de débuter un chantier.
